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Histoire d’un aller et retour


 

>Bom< >Bom< >Bom< >Bom< >Bom< >Bom< >Bom< >Bom< >Bom<

>Bom<…>Bom<…>Bom<……… [Levé du rideau]

Approchez, belles ouailles, et laissez-moi conter,


Gentes Dames, gents damoiseaux, vieux ou moins grands,


Comment, d’un trek sur une montagne enneigée,


Naquit la triste légende du Loup Errant.

Par un matin d’hiver, en ce froid vendredi,


L’esprit tout embrumé, l’œil hagard, mais l’air brave,


De sommeil plus que de froid les corps engourdis,


La compagnie quitta la cabane de Nave.

Le but de ce chemin était de reconquérir


Un avant-poste humain gelé par les Jötunn ;


Le Pas du Tracollet, tombé sans coup férir,


Aux yeux des Hommes synonyme d’infortune.

 

En tête marchait gaiement Anton l’Eclaireur,


Votre serviteur, barde, trouvère et conteur,


Qui, sans trop de fatigue pas plus que de peur,


Nous ouvrait le passage, avec grâce et candeur.

Suivait, tout de noir vêtu, encapuchonné,


Dague et hache au côté, Simon Le Berseker ; 


Pisteur hors-pairs, traqueur et guide révéré, 


Notre fier Jarl au sang chaud et à l’air moqueur.

Tantôt à ses côtés, tantôt fermant la voie,


Monoké, Reine des Loups, Gardienne des Runes, 


Qui pour sa meute, de son grand arc de bois,

D’un fin trait d’esprit aurait décroché la Lune.

Enfin, parcourant sans cesse notre cortège, 


Belka, la Blanche Louve, fille de Freki,


Qui, nullement incommodée par l’épaisseur de neige, 


Nous encourageait par sa hardiesse infinie.

 

 

 

Gravissant la montagne, traversant les nuées,


Se jouant de la brume, avançant impatient,


Bravant les éléments, faisant fi des dangers,


Le cortège enfin parvint au Bec de l’Orient.

Bien austère lieu que cet éperon rocheux,


Couronné de nuages, empanaché de blanc,


Où le Clan, fort de sa puissance, valeureux,


Décida de s’arrêter pour un court instant.

Tout dans le décor évoquait le bord du monde ;


De l’abime insondable montaient des nuées,


Voilant les cieux, le relief, la forêt profonde,


Où le destin des guerriers devait s’achever.

Comme toute trace de voie semblait perdue,


Njörd, avatar du vent, les prenant en pitié,


Laissant champs libre aux rais dorés, scinda les nues,


Révélant aux regards le chemin espéré.

Dès lors, délaissant les falaises escarpées,


Pour gagner les crêtes empreintes de silence,


Les cœurs gonflés d’une nouvelle volonté,


La pléiade se lança dans sa longue errance.

 

 

Avançant prudemment dans les bois ténébreux,


Se heurtant aux congères encroûtées de glace,


Ainsi évoluait le groupe aventureux


A l’affut des signes de la lumière fugace

Mais il ne fut malheureusement pas aisé


De se guider dans ce dédale enténébré


Où la route n’avait de cesse de biaisé,
Et…

 

Las, à l’heure sombre où Delling

s’uni à Nόtt
Belka succomba aux sauvages attraits d’Ull.
…

Mais seul nous répondait le doux chant de Vidarr

 

 

 

Lors d’une sombre nuit, un blanc loup se perdit


Et pendant longtemps, nulle âme ne le revit

 

 

 

Suite de tempête, fin des ténêbres,

Comme un renouveau, le soleil s’étend

Sur le long plateau vêtu de blanc

La troupe engourdit par une furie nocturne,

Maudissant les échos d’antan,

Partit en quête sur les traces de la rune.


Durant un certain temps, nul ne sait précisemment,

dix cavaliers emportés par leur monture,

courraient à traver l’épaisse blanche fourrure,

Aux abords de quatre mûrs,

Ils ne trouvirent pas plus qu’un chien errant.


Ce chien avait nuité sous les étoiles,

“la neige en guise de couverture”, le froid à foison...

Racontèrent alors les marcheurs, souverain de générosité,

Pris de de pitié, le portèrent jusqu’à cette habitation.

Il portait avec lui des vivres et de quoi tenir chaud,

Fin de pensées, la brigade compris:

“ce chien est accompagné”.

 

 

 

Revenons à notre troupe,

Aura-t-elle de nouveau perdu sa route ?

Anton, notre conteur, finit ton récit!

Monoké, reprit…Sans Nul doute!

 

Simon, guidé par son flair affuté,

prit route du bon pied!

La compagnie s’en est bien accomodée,
Car la tristesse hantait leurs pensées.

 

Arrivé au point de départ,

Essouflé de quérir auprès gentes dames et damoiseaux,

Des informations sur leur blanche compagne,

Anton, courut à la gendarmerie,

Monoké à l’office pour y publier une note:

“chien disparue”.

 

C’est alors qu’une dame passant de hasard,

vit l'image de l'amie disparue, qu'elle rencontra en marche,

vint lui annoncer qu’elle l’attendait, a cette maison et à l'attache.

L'émoi envahit la compagnie, de coeur et de joie ils chantaient, 

d'allégresse et d'un pas léger ils couraient, 

en quête de la louve blanche.

Chers amis, à tout conte il y a une raison,
De raison, cette troupe en à certes manqué!

Lorsque vous partez en quête d'aventure, 

n'oubliez pas (la confiture), qu'a chaque intersection:

Qui se plante pousse!

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Ecrit par Antoine Desplats,
achevé par Victoire Traverse
Publié le 26/05/2019
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