Notre premier trek nous amène à emmener l'utile et ne pas prendre le confortable (du moins pas assés). Pour le moment je ne me vois pas encore partir seule avec mon / mes chiens en trek, j'étais donc ravie, tout autant que Belka (vous en saurez plus ensuite), de pouvoir le faire en compagnie de Simon le guide et Alex le lutin de Noël. 

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J 1 -Col de la Chau au refuge de Tubanet 

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Départ:  parking après celui du mémorial de la résistance de Vassieux en Vercors,

à 10h00.

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Jusqu'au Pot Delta (1400 m d'altitude) le sentier traverse une forêt dans laquelle une brume s'épaissit. Le pot Delta indique le GR mais il est aussi possible de suivre un sentier qui nous amènera à longer les crêtes. Le climat semble être tenace : brouillard qui ne permet pas de voir à plus de 10 m..., parfois le vent laisse entrevoir les somptueux paysages parcourus à l'aveugle. Le GR semble être une meilleur option dans de telles conditions.
 

"Nous nous sommes délecté de cette magie atmosphérique. Lorsque la brume se lève quelques instants et qu'apparaît devant nous des paysages de landes dignes de fictions fantastiques, Nous en oublions d'avoir froid et mal aux pieds"

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Font d'Urle apparaît comme un petit hameau de Hobbit, celui qu'on n'attend pas vraiment à cet endroit. Jusqu'ici le récit ne laisse pas part au ressenti physique de ce parcours. Font d'Urle est le lieu qui rappel à quel point nous manquions d'équipement: selon la garde forestière que nous avons rencontré sur les lieux, ce coin du Vercors est la zone la plus exposée aux rafales et aussi la plus brumeuse, pluvieuse...  (moi dans ma tête:"Pourquoi ce n'est pas écrit sur les cartes ?!). 
 

C'est ce qui nous amène à choisir de passer par le sentier forestier protégé du vent plutôt que les alpages. Depuis Font d'Urle il nous reste 12 km. Que nous effectuons jusqu'a une pause déjeuné un peu abrité du vent. J'en profite pour ôter le sac de bât de Belka qu'elle porte depuis maintenant 4H! La pause fait du bien à tout le monde mais nous repartons vite avant que le froid nous engourdisse. 

Le temps s'éclaircit enfin et nous découvrons une somptueuse forêt que nous traversons, et dans laquelle nous nous perdons. Je finit part porter le sac de bât de Belka qui commence à être au bout de ses forces, profitant de chaque pause pour s'assoupir, et ceci jusqu'à arriver sur l'alpage d'Ambel où nous retrouvons à l'heure attendu (18h) un refuge chauffé et très confort !

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J 2 - retour vers le col de Vassieux

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Au petit matin, étant bien réchauffé, nous attendons que la pluie cesse et que le courage vienne nous prendre par la main pour reprendre la route! Finalement ce fut une autre garde forestière venu nous indiquer le chemin du retour autorisé à l'itinérance accompagné d'un chien : le même que celui de notre aller. Nous avions planifiés un prarcours bien plus "sportif" mais vue le temps et notre équipement celui déjà empreinté nous a convenu et nous prévoyons un retour à la voiture pour rejoindre une zone plus clémente "climatiquement parlant".

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Le retour sur ce même itinéraire fut catastrophique niveau climat... nous sommes parti du refuge sous la brume et le froid, nous arrivons à la voiture trempé par la grêle et la pluie. Nous rejoignons une boulangerie en voiture, qui nous fait la promotion du produit phare de la région pendant que l'on déguste notre chocolat chaud! 

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Puis nous repartons en direction du col de Vassieux. Nous marchons à peine 20 minutes et arrivons à notre deuxième refuge. Les victuailles s'écoulent pour la dernière soirée, nous fêtons notre premier trek ensemble et marquons nos ressenti dans le carnet de route pendant que Belka se repose.

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J 3 - Balade sur la but d'Aiglet

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Le lendemain la brume s'évapore et nous laisse admiratif devant le paysage... nous marchons 1 heure pour retrouver la but d'Aiglet, cette fois ci sans sac à dos car nous repassons par le refuge pour reprendre la route qui rejoins la voiture.

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                                - Mon ressenti  -

Avant de partir, avant d'arriver sur les lieux, je ne pense qu'aux belles choses qui puissent nous arriver. Je suis (un peu trop) optimiste et ne prend pas de pantalons, juste un liggins, un seul pull, pas de gants, pas de manteau mais un k-way et un coupe vent de footing orange fluo ... bon bref niveau équipement contre le froid autant dire que j'étais mal... et je m'en suis rendu compte qu'une fois arrivé sur place. 

Je considère donc que ce trek fut un premier essai, qui nous a permit d'apprécier le paysage mais aussi de vivre des situations compliquées et nous prépare pour le prochain ! Car oui, malgré le froid , malgré l'humidité, je suis prête à être là, à le refaire ensemble, à s'aider, à se pousser, se faire rire, dans des situations franchement pas toujours glorieuses !

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Les PLUS:

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• La solitude: Sous ce climat nous étions seul sur les itinéraires et dans les refuges. J'ai apprécié cette impression d'être "seule au monde", d'être au calme, face aux forêts, aux vaches et à la brume, libre avec nos propres limites. 

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• Une équipe de choc: Mes deux coéquipiers, qui m'ont aidé, qui m'ont écouté (beaucoup), qui m'ont faite rire, avec qui j'ai partagé de merveilleux moments, qui ont pris Belka comme une petite soeur que l'on doit dorloter, habiller, papouiller, brosser, masser, avec qui l'on joue .. Ce fut vraiment délicat de leur part de s'être autant soucier d'elle que ce soit dans la préparation de ce trek que dans tout ces petits moments.

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• La potion magique: secret de fabrique du guide!

 

• Dormir au chaud: c'est notre seul réconfort qui nous a permit de passer de l'état d'éponge à celui de chanteur guilleret, nous avions une tante mais j'avoue avoir réellement apprécié ces refuges! 

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• Mes sacs à dos:  le sac de bât, élément non négligeable pour ce genre d'activité, et mon sac spécial "voyageur".

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Les MOINS: ​ trop peu de potion magique!  Plus sérieusement, le manque de matériel aurait pu déplaire à d'autres. Pour ma part, je pense m'être autant fait plaisir que si j'avais un matériel plus adéquates.

Ecrit par ziz le 07/09/2017

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